Sébastien Gaspoz
Bienvenue sur ma page de campagne!
Pourquoi être candidat JDCVr au conseil national alors qu’on a que 21 ans ? Pour répondre à cette question, il me paraît nécessaire de me présenter en bref. Je suis né le 20 décembre 2001 et j’ai toujours vécu dans mon village de Vex à l’entrée du Val d’Hérens, vallée dont je tire mes origines. Passionné de politique, d’actualité et de ma région, j’ai pu constater depuis plusieurs années les difficultés croissantes auxquelles celle-ci, comme toutes les régions périphériques, est confrontée.
Face à cela, il m’a rapidement paru important de m’investir, tout d’abord au niveau associatif en devenant membre de la fanfare et de la jeunesse de mon village, puis au niveau politique en étant membre du comité des JDCVr depuis 2021 et du comité des JDC Hérens depuis 2022. Parallèlement, j’ai également participé à la fondation et à la campagne du collectif de jeunes NonfuSion lors du vote consultatif de la commune de Vex sur les fusions de communes.
Lors de cette votation, notre collectif défendait l’idée d’une fusion de Vex avec le Val d’Hérens plutôt qu’avec la capitale sédunoise, et le résultat fût inespéré puisque 76% des Bacounis ont choisi l’option que nous défendions.
À tout point de vue, cette campagne de votation m’a conforté dans ma persuasion que lorsque la jeunesse s’engage et se bat pour une cause, elle peut faire entendre sa voix. Ainsi, il me semblait qu’une candidature au national pour les JDCVr paraissait pertinente et légitime.
En outre, j’ai acquis la conviction, au travers de mes origines et de mon expérience associative, que l’engagement politique était une nécessité dans mon petit coin de terre du Val d’Hérens, face au véritable tournant qui s’amorce. En effet, nombreuses sont les difficultés posées aux vallées latérales, qui en conséquence sont frappées par ce que l’on pourrait qualifier de nouvel exode rural, particulièrement des jeunes. Ainsi, depuis sa fondation il y a moins de 50 ans, le Cycle d’Orientation du Val d’Hérens a perdu plus de la moitié de ses élèves, le poids démographique de la campagne fond presque aussi vite que nos glaciers et la vie communautaire de nos villages peine à se maintenir.
Loi sur l’aménagement du territoire, problèmes de mobilité, recul du service public et problématique du grand prédateur, autant d’aspects qui expliquent le péril encouru par les vallées périphériques. Pour contrer ce mouvement néfaste, des solutions existent : maintien des commerces et des postes dans les petits villages, création de communes de montagne fortes et capables de défendre leurs intérêts propres, aide aux sociétés locales, mobilité cohérente et développée… Tant de beaux projets qui doivent être portés, particulièrement par la jeunesse.
Ainsi, lors de cette campagne, j’ai décidé d’être « centré sur la défense des jeunes des régions de montagne ». De cette façon, je souhaite m’engager pour un Valais diversifié entre montagnes fortes et plaine dynamique. Cette diversité est une inestimable force pour notre canton et doit être préservée.
Je vous remercie pour votre soutien.