1. OUI à la réforme de la LPP
Les JDCVr disent OUI pour les raisons suivantes:
● Moderniser un système qui a fait ses preuves
Pour rééquilibrer le 2e pilier, il faut adapter le système à l’évolution du monde du travail et au vieillissement de la société. Cette réforme est attendue depuis longtemps : plus de 20 ans se sont écoulés depuis la dernière adaptation. La réforme de la LPP permettra d’adapter notre 2e pilier à l’évolution de nos conditions de vie et de travail, ainsi qu’aux besoins de la société et de l’économie. Nous garantissons ainsi pour l’avenir le système suisse des 3 piliers qui a fait ses preuves.
● Mieux assurer les temps partiels et les emplois multiples
Aujourd’hui, il existe des discriminations fâcheuses dans la prévoyance professionnelle. De nombreuses personnes travaillant à temps partiel ne reçoivent pas de rente LPP. De nombreuses personnes ayant plusieurs emplois ne reçoivent pas de rente LPP. De nombreux travailleurs ayant des bas salaires ne reçoivent pas de rente LPP. En 2022, plus d’1/3 des personnes actives travaillaient à temps partiel, la tendance est à la hausse. Ce sont surtout des femmes. La réforme de la LPP permet de combler les lacunes des rentes pour ces personnes. Grâce à l'abaissement du seuil d'entrée et de la déduction de coordination, les travailleurs à temps partiel et les personnes ayant plusieurs emplois épargnent également pour une rente LPP après la réforme de la LPP.
● Mesure de compensation équitable pour la génération de transition
Les personnes de la génération de transition n’ont plus guère la possibilité d’épargner davantage de capital au cours des années qui restent entre la baisse du taux de conversion et leur départ à la retraite. La baisse du taux de conversion est généreusement compensée. Environ un sixième des personnes actives est directement concerné par l’adaptation du taux de conversion, mais 50 % de la génération de transition (50+) bénéficieront d’un supplément de rente.
2. NON à l'initiative biodiversité
Les JDCVr disent NON pour les raisons suivantes:
● Conflits d'objectifs
La mise en œuvre de l'initiative pourrait entraîner une réduction des surfaces destinées à l'agriculture et, par conséquent, de la production alimentaire locale. Elle pourrait également mener à des conflits d'objectifs avec le développement des énergies renouvelables.
● Des conditions importantes existent déjà - mais il faut agir
La Suisse dispose déjà, aujourd'hui, des conditions nécessaires pour définir suffisamment de zones d'importance particulière pour la biodiversité. Il est toutefois vrai que les zones de biodiversité existantes ont besoin d'une meilleure connexion fonctionnelle et d'une amélioration de la qualité, mais l'initiative va trop loin, pour les motifs mentionnés ci-dessus.
Martigny, le 13 septembre 2024
Personnes de contact
Florent Favre, co-président des JDCVr, 079 399 07 05
Damien Luisier, co-président des JDCVr, 079 527 20 34